« Tout le monde pressentait que, d'un moment à l'autre, le dictateur se plierait à la réalité de l'heure. Il avait fait son temps et joué toutes ses cartes. Apparemment, ce n'était qu'une question de jour, et ce jour arriva enfin.
Il était minuit passé. On ne voyait que la moitié du disque lunaire accroché dans le ciel parmi les étoiles. Les rues n'accueillaient presque plus de monde, à part les loups-garous qui grimpaient sur les toits des maisons et suçaient le sang des enfants. De temps à autre, à des intervalles irréguliers, glissait sur