Par Pierre-Raymond Dumas
Je ne fais pas référence ici au rituel des cent (100) premiers jours. Il faut donner du temps à ‘‘Nègbannann’’ pour les moissons tant annoncées. Ce qu’on appelle le quinquennat, me répétait souvent René Préval pour qui le timing était essentiel en politique, c’est surtout deux tranches : les trois premières années, décisives et insuffisantes, appartiennent au président et les deux dernières renvoient aux élections, temps des affrontements et des tensions, des bruits et fureur. En soi, après quelques mois, un bilan a