Macaya : Matthew accélère le tic-tac de la bombe environnementale

Baisse de la pluviométrie, rivières asséchées, périmètres agricoles non irrigués, baisse de la production agricole, inondations importantes en saison cyclonique et explosion du nombre de personnes en situation de détresse alimentaire sont des chapitres de la chronique d’une catastrophe environnementale qui risque d’être permanente. Dans le grand Sud, après Matthew, ce spectre se précise à un moment où l’on craint la disparition du parc Macaya.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
04 avr. 2017 | Lecture : 6 min.
«Il est probable qu’un autre cyclone comme Matthew élimine le parc Macaya », a confié au journal le directeur de l’unité de gestion de ce parc, Espady Pitchon, en marge de la Table verte du grand Sud, à Port-Salut, le jeudi 30 mars 2017. Espady Pitchon soutient qu’à côté des dégradations causées sur une longue durée par l’homme, l’ouragan Matthew a affecté 80 % du parc et détruit 40 % de sa forêt. S’étendant sur une superficie de 13 463 hectares, le parc Macaya, château d’eau pour les départements du Sud et de la Grand'Anse, abrite les sources
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