Institut Français d'Haïti

Depestre peste la franco-folie

René Depestre : Goncourt de la Nouvelle en 1982, Prix Théophraste Renaudot en 1988, du roman de la société des gens de lettres, Grand Prix de Poésie de l'Académie Française, pour l'ensemble de son oeuvre en 1998, Antigone de la Ville de Montpellier, du roman de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, Prix Guillaume Apollinaire. Il a toute la gloire du monde pour avoir la grosse tête. Mais il avoue pourtant ne pas l'avoir. Même devant son miroir où il se regarde pour après éclater de rires de sa propre personne.

Marvin Victor
marvinvictor@lenouvelliste.com
Par Marvin Victor marvinvictor@lenouvelliste.com
24 févr. 2005 | Lecture : 4 min.
« Pour un pays debout dans sa culture », conférence exceptionnelle à l'institut Français d'Haïti. L'écrivain franco-haïtien René Depestre est de retour au pays natal, la deuxième fois après 60 ans d'absence. Pour dire, prescrire aux Haïtiens, ces gens coincés, rongés par un amour-haine, un amour-passion: « L'idéal francophone est en mesure d'offrir dans le dialogue et la libre concertation une nouvelle donne historique aux sociétés anciennement colonisées par la France [...]. En mai de l'année dernière, il était en visite officielle, flanqué de
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.