Comme Lazare, il est mort..., mais mort à la peinture de pacotille dans laquelle s\'empêtrent de jeunes peintres, comme lui. Ceux-ci pataugent, tels des canards, dans la merde : le circuit commercial les a happés, sans avoir le temps de mûrir leur talent. Ils se font alors dicter leurs toiles ; leur inspiration existe certes, mais se limite au traitement vénal de sujets auxquels s\'intéresse la clientèle. Plus de créativité, plus d\'audace, de sueur, de recherche, de trouvailles, voire de conquête technique et esthétique : leur rêve d\'être un