Le procès de Jean-Claude Duvalier traîne. On ne sait plus si on juge l'ancien dictateur ou le présumé prévaricateur. La raison est simple : s'il y a une poignée de victimes et des activistes des droits de l'homme qui veillent, s'émeuvent, rameutent, l'État haïtien ne se préoccupe pas du sort de cette action judiciaire. La société haïtienne non plus ne prête pas beaucoup d'attention à cette affaire.
L'apaisement est le maître mot.
Cette procédure judiciaire à la cloche de bois semble être une façon d'effacer lentement le tableau des crimes