Le gouvernement Martelly se veut celui de la gaieté et du rire. Double méprise, car il n'y a ni motif ni fondement pour de la joie. Face aux exigences d'ascèse de notre réel, Haïti croupit sous les instincts suicidaires d'un groupe de jouisseurs qui prennent plaisir à dépenser sans compter les maigres recettes de l'État. Démarche vaine, aléatoire et dangereuse. Le sénateur Moïse Jean-Charles, représentant du département du Nord, prend le contrepied de la propagande du gouvernement qui entretient une politique de l'illusion. Il déclare : « C'e