L’insécurité chasse l'administration publique

Près de deux mois après les assauts répétés des gangs ligués sous le nom de Viv Ansanm dans diverses zones de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, plusieurs institutions publiques ont du mal à rouvrir leurs portes. Certaines sont en quête de nouveaux locaux dans des zones jugées moins exposées pendant que d’autres sont obligées de revoir leur horaire de fonctionnement ou de déporter certains services.

Jose Flecher
Par Jose Flecher
22 avr. 2024 | Lecture : 4 min.

Rares sont les institutions publiques ou privées qui résistent aux assauts des gangs au centre-ville de Port-au-Prince. Dans cette partie du pays, seule la Banque de la République d’Haïti (BRH) tient encore avec un minimum de services. Partant de la rue de la Réunion jusqu’à l’aire du Champ de Mars, seules les institutions occupées par des agents des forces de l’ordre résistent. L’insécurité chasse les bureaux gouvernementaux privant les

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