Nous avons pris la route de Bas-Limbé tôt dans la matinée. Après avoir roulé sur la Nationale numéro 1, nous franchissons Carrefour quatre chaudières : les rigueurs de la route commencent. C'est à moto ou en camion que les Bas-Limbéens y vont.
Patrice et moi, nous avons pris un taxi-moto. Sur le trajet, mon chauffeur se plaint. Il a bien raison. Des pierres effilées pavent la voie. Je lui demande naïvement, si les paysans font galoper leurs chevaux sur ce chemin malaisé? « O wi! Wout la fann sabo chwal yo tou », me dit-il tout en faisant