Dans « Royal Bonbon » qui a reçu le prix Jean Vigo 2002, Charles Najman traite un pan à la fois assez fort et truffé d'extravagances de l'histoire d'Haïti avec une esthétique baroque. Avec assurément les mots, les ratures, les patés sans cesse répétés des fils et des filles des Héros qui en portent les pages en bandoulière comme un fusil ou un pagne. Abordé avec précaution et admiration, pas au premier degré, le sujet coule lentement, mais parvient à atteindre sans ambages son public.
C'est le drame d'un homme pas quelconque du tout, qui a