Violence/Prise en charge

Des pansements ne soignent pas une victime de violence

Ce n'est pas seulement avec des pansements que l'on soigne une victime de violence. Dans un pays où les agresseurs sexuels trafiquent leur pénis pour faire l'amour avec les femmes, la prise en charge n'est pas l'apanage des médecins; elle doit être faite de manière pluridisciplinaire. Médecins du monde et URAMEL ont présenté un bilan non exhaustif de la violence métropolitaine de Port-au-Prince.

Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
Par Claude Bernard Sérant serantclaudebernard@yahoo.fr
13 oct. 2005 | Lecture : 6 min.
698 cas de violence sont enregistrés auprès de 15 structures sanitaires de l'aire métropolitaine de Port-au-Prince, ont rapporté Médecins du monde et l'Unité de Recherche Médico-Légal (URAMEL), dans un colloque, présenté le mercredi 12 octobre, à l'hôtel Montana. En présentant le bilan de leurs activités en ce qui a trait à la violence et à la prise en charge des victimes de violence, ils ont précisé que l'enregistrement des cas a été effectué de février 2002 à octobre 2005 et la saisie des fiches novembre 2004 à novembre 2005. Un rapport dress
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