Accusations de violation des droits humains et feu de critiques après la nomination du haut état-major des Forces armées d'Haïti

Le retour des Forces Armées d’Haïti (FADH), a toujours insisté Jovenel Moïse, est une promesse de campagne. Le nez dans le guidon de ses engagements, de sa lecture politique et de ses ambitions ; sourd aux appréhensions de partenaires internationaux d’Haïti, dont les USA, le chef de l’Etat a nommé les membres du nouvel état-major et provoqué des critiqués trempées d’inquiétudes que les signes du prochain «démantèlement » d’une armée en construction sont déjà là.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
14 mars 2018 | Lecture : 7 min.

Haïti Etat-major de l’armée ou l’art d’accepter délibérément d’être les dindons de la farce. Aucune leçon, semble-t-il, n’a été tirée de la débâcle de 1995. Même corporatisme, même conservatisme avec le même aplomb. Les signes du redemantèlement sont déjà là », a tweeté Mario Andrésol, mercredi 14 mars 2018, quelque vingt-quatre heures après la publication du communiqué de presse du ministre de la Défense, Hervé Denis, annonçant les nominations du général de brigade Sadrac Saintil, chef d’état-major général ; du colonel Jonas Jean, inspecteu

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