Le gouvernement s'engage envers le FMI mais veut éviter des « politiques économiques trop restrictives »

Pour obtenir du financement des bailleurs, l’administration Moïse/Lafontant n’a finalement eu d’autre choix que de signer un nouveau cadre de référence avec le FMI, une sorte de gage pour faire du cash management, pour réduire le déficit public lié, entre autres, à la subvention à l’ED’H et à la consommation de produits pétroliers. Cette administration qui a déjà obtenu près de 9 milliards de gourdes de financement de la BRH prévient le FMI qu’elle veut éviter « l’instabilité et l’aggravation de la pauvreté par l’adoption de politiques économiques trop restrictives ».

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
26 févr. 2018 | Lecture : 6 min.

Le gouvernement haïtien a finalement signé un accord sur un nouveau cadre de référence ou staff monitoring program avec le Fonds monétaire international (FMI), le dimanche 25 février 2018. Elément indispensable processus de décaissement des bailleurs, ce programme qui s’étend sur six mois (mars à août 2018), comporte des engagements pour la mise en place de réformes afin de réduire graduellement le déficit public lié aux subventions à l’Ed’H et à la consommation de produits pétroliers. Et, aussi, des engagements en termes de cash management.

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