Juges corrompus: Le CSPJ dément et accuse le président Jovenel Moïse d’avoir violé la Constitution

En disant avoir été contraint de nommer, sous pression, une cinquantaine de juges corrompus dans le système judiciaire lors de sa visite en France, le président Jovenel Moïse a déclenché la colère des membres du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ). Jugées blasphématoires, ces déclarations sont une tentative de mettre en péril l’indépendance du pouvoir judiciaire et une violation de l’article 136 de la Constitution de 1987, ont-ils indiqué dans le cadre d’une conférence de presse donnée, ce vendredi, en leur local.

Ruth Cadet
Par Ruth Cadet
15 déc. 2017 | Lecture : 3 min.

Incompétent, irresponsable, maladroit, légèreté... les mots ne manquent pas aux membres du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire pour dénoncer les déclarations intempestives faites par le président Jovenel Moïse à Paris où il a cloué le pouvoir judiciaire au pilori. Ce n’est pas le premier président à vouloir brider la justice. Cette fois-ci, le président Jovenel Moïse va beaucoup trop loin, a indiqué le juge de la cour d’appel Max Élibert dans une colère froide. Comment un président peut-il dire qu’il a été contraint de nommer 50 magist

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