« C’était un temps déraisonnable. »
Un soir, dans la quasi-clandestinité, Michel Soukar et moi, nous avons conduit Manno et Marco à la résidence de Raoul Denis pour enregistrer les chansons de leur premier disque, écrites en majorité par Manno.
Un autre soir, il chantait dans une salle de cinéma à Carrefour, la nouvelle nous était parvenue que la police politique et l’armée allaient intervenir. Il était fou, moqueur et rageur, son chant aussi fort que sa voix, dénonçant la dictature. Personne n’osait aller lui dire d’arrêter, q
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.
Pas encore de compte ? Inscrivez-vous