Entretien avec Saïka Céus, lauréate du prix littéraire Henri Deschamps 2017

Saïka Céus est entrée dans la légende. Son nom s’inscrit désormais aux côtés des lauréats du prix littéraire Henri Deschamps : Alice Hippolyte « Ninon ma sœur » (1976), Dr Marc Péan « L’Illusion Héroïque » (1977), Léon Laleau « Œuvre Poétique » (1978), Benoit Joachim « Les Racines du Sous-Développement en Haïti » (1979), Paulette Poujol Oriol « Le Creuset » (1980), Madeleine Gardiner « Visages de Femmes, Portraits d’Ecrivains » (1981), André Georges Adam « Le Gouvernement de Sylvain Salnave au sein de la Crise de 1867-1869 » (1982), Claude Dambreville « Un goût de fiel » 1983, J. J. Dominique «Mémoire d’une Amnésique » (1984), Michel Monnin « Manès Descollines » (1985). Et la galerie des portraits s’agrandit année après année, et l’institution littéraire se vitalise avec du sang neuf, des jeunes : Evains Wêche, Rhoddy Attilus, Rousseau Blaise, Markendy Simon. Le Nouvelliste a rencontré l’auteure de « Tifi », le roman sorti du lot des manuscrits soumis, cette année, au jury du prix Deschamps.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
01 déc. 2017 | Lecture : 7 min.

Le Nouvelliste (L.N.): Que savez-vous du prix Deschamps ?

Saïka Céus (S.C.): Le prix littéraire Henri Deschamps a été créé en 1975. Il vise à faire la promotion de la littérature haïtienne. Il génère de l'espoir et revient chaque année comme une main tendue aux écrivains. Ce prix est un passeport qui ouvre le monde de la littérature à plus d'un et nous savons combien il est difficile de publier un livre en Haïti et à quel point il est dur de se faire une place au soleil. C'est une façon de signifier à la jeunesse, qui manque tellem

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