Michel-Ange Gédéon : la sauvegarde de la PNH passe avant tout

Depuis le lundi sanglant, à Martissant, la PNH vogue sur une mer démontée. Des policiers de l’UDMO sont accusés d’avoir exécuté de paisibles citoyens. Si le chef de la police, Michel-Ange Gédéon, calme des policiers dont les nerfs sont à fleur de peau, il prévient cependant qu’il n’y aura pas de « cover up », d’impunité pour le cas de violation des droits humains. La sauvegarde de la PNH doit passer avant toute chose.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
22 nov. 2017 | Lecture : 4 min.

« Si, entre nous, il y a un, deux ou trois policiers impliqués dans l’exécution présumée de gens à Grand-Ravine ou dans la bastonnade de cet ingénieur, responsable de l’école Maranatha, il faut les dénoncer pour que l’on prenne les sanctions qui s’imposent», a confié le directeur général de la PNH, Michel-Ange Gédéon, en interview avec le journal, mercredi 22 novembre 2017.« Mieux vaut perdre un ou deux policiers au lieu de tenter de les couvrir et risquer de perdre l’institution. Il y a eu des efforts faits dans le passé. Ce sont des acquis

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