La misère académique des écoles de droit de l’UEH en province

Étudiants non accompagnés, professeurs sous-payés percevant rarement leur salaire à temps, cursus académique non harmonisé, absence de matériel indispensable au déroulement des cours, tel est, en partie, le lot quotidien des entités de l’UEH dans des villes de province visitées successivement par le vice-recteur aux affaires académiques, le professeur Hérold Toussaint, de juillet à septembre 2017.

L’École de droit et des sciences économiques de Fort-Liberté est réputée pour la discipline imposée aux étudiants, déclare le docteur Nyll Calixte, directeur-fondateur de ladite école. Ce dernier est fier de « rendre service à la patrie commune ». Il pense que son entité est traitée en parent pauvre. « Nous travaillons depuis trente ans ; mais nous sommes obligés de tout faire avec nos propres moyens. La subvention qu’on nous donne au rectorat n’est rien par rapport à ce qu’il nous faut pour fonctionner », déplore-t-il.

En effet, le

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