Tribunal de Première instance/ Parquet de Port-au-Prince/ Prison civile de Port-au-Prince

Les greffes de justice, entre dérives et nonchalance

Corruption, dissimulation de dossiers, disparition de pièces à conviction et de corps du délit, micmac, c’est le spectacle qui s’offre au niveau des greffes du Tribunal de Première instance et du parquet de Port-au-Prince. En raison de la nonchalance de certains greffiers, nombre de dossiers dorment dans les tiroirs ou disparaissent tout bonnement. Coup de projecteur sur les greffes du système judiciaire de Port-au-Prince, où les intérêts particuliers paralysent depuis des années la justice haïtienne.

Michelson Césaire
Par Michelson Césaire
27 sept. 2017 | Lecture : 8 min.

Tout se joue aux greffes. On en compte six au Palais de justice de Port-au-Prince. Ils sont logés au Bicentenaire dans les bâtiments désaffectés de l’USAID, depuis le séisme dévastateur de 2010. Pour un procès au civil ou pour établir les éléments matériels d’un crime ou d’un délit, le juge se réfère aux pièces à conviction et corps du délit. Certaines fois, ces choses manquent après le décompte. Confusion, dilatoire, dissimulation de pièces à conviction et corps du délit, corruption, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ce qui s’

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