Sans le zèle d’un chef spirituel ni le langage truffé de jargon de certains professeurs, Hugue-Robert Marsan est capable de vous transmettre, le temps d’une conversation, son feu sacré pour la photographie. Il lui est arrivé au cours de notre entretien de poser la main sur son cœur tandis qu’il parlait de son métier. C’est un geste assez éloquent, témoignant de sa passion encore indéfectible en dépit de longues années passées à le professer.
« La question, dit-il, que j’anticipe à chaque fois que je parle aux gens est de savoir comment