Réflexions à l’arrière d’un taxi parisien

Dans la nuit parisienne, un énième chauffeur de taxi haïtien qui refuse de me prendre l’argent de la course.

Antoine Lyonel Trouillot
Par Antoine Lyonel Trouillot
13 sept. 2017 | Lecture : 3 min.

Dans la nuit parisienne, un énième chauffeur de taxi haïtien qui refuse de me prendre l’argent de la course. Ma gêne. C’est son temps de travail, et tout ne doit pas être rose dans son quartier ou sa banlieue. Mais au bout de la conversation j’ai compris deux choses.

La fonction de représentation que prête le simple citoyen à celles et ceux qui jouissent d’un minimum de notoriété. Quand on est haïtien et connu, on peut la jouer solitaire ou individualiste, il reste que, du chanteur amateur de gros mots et de petites culottes à

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