"Après avoir reçu notre diplôme dans une profession quelconque, on refuse de nous employer. Les gens nous repoussent parce que nous avons connu la rue. On nous qualifie, le plus souvent, de voleurs, de vagabonds, de zenglendo et de bien d'autres encore. Nous aimerions bien être des citoyens comme tous les autres citoyens. On est l'avenir du pays, s'il vous plait, accordez-nous une chance ", ce sont les propos d'un gamin présentant les cahiers de revendications des enfants de l' "Asosyasyon Timoun ak Jèn Petyonvil pou Developman Sosyopwofesyonèl (ASOTJEPEDS)" lors du lancement de la Fédération d'enfants et jeunes en action pour le bien-être et leur intégration sociale ce mardi à la salle Sainte-Thérèse de l'Hôtel Le Plaza. A noter que le nombre des enfants vivant dans les rues en Haïti est estimé à près de deux mille cinq cents (2500).