Cet album séduit l’auditeur dès la première écoute. Les mélodies, pas très élaborées, ont des contours aisément cernables, ce qui ne veut pas dire qu’elles sont faciles. On les retient sans forcer : elles sont plutôt belles, comme la chanteuse. Elles sont du genre couplets-refrain, sans rigidité, avec parfois ponts et chœurs. La majorité de ces airs est en ton majeur ; une ou deux compositions sont bâties en ton mineur. L’oreille ne croit pas distinguer de modulations, ni de transpositions habituelles d’un ton ou d’un demi-ton supérieur, ver