Jeudi, il est 11 heures du matin. Les premiers justiciables arrivent au tribunal de paix et civil de Kenscoff après l’annonce de la trêve de deux semaines du Syndicat national des greffiers haïtiens. Les activités étaient au point mort. Les avocats, quant à eux, s’impatientent d’une grève qui a trop perduré.
Entre-temps, les dossiers s’accumulent, explique Me Remé Wilsor, debout dans les enceintes du tribunal. Il confie avoir une dizaine de dossiers de spoliation en souffrance.
À quelques encablures du tribunal, un sexagénaire