À Guayubìn, non loin de Dajabón, ce dimanche, ils sont plusieurs centaines d'Haïtiens – qui sont en grande partie dépourvus de la moindre pièce d'identité – travaillant dans les bateys à accueillir, non sans euphorie, le sénateur du Nord-Est. Ce moment, ces migrants, pour la plupart des jeunes, l'attendent depuis des lustres. Ici, en République dominicaine, laissent-ils entendre, ils sont en mal de représentation. La présence d'une autorité à qui se lâcher constitue forcément une aubaine à ne pas rater. « Nous sommes là depuis plus de quatre he