Quand la mer entrouvre ses abysses, nos larmes sont légitimes. La mort semble poursuivre son intrigue en silence. Trois écrivains de la même génération sont emportés au même âge sur une cruelle toile de fond, l’un par une maladie neurologique dégénérative, l’autre par un cancer et le dernier, enfin, par un infarctus du cœur, au terme d’un long périple en avion. Peut-être sont-ils morts par empathie l’un pour l’autre. Ils étaient un même peuple, trois exilés d’une façon ou d’une autre, se reconnaissaient et se comprenaient quand bien même ils ne
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