Devant la barrière d’entrée de l’hôpital, les motocyclistes sont nombreux. Lucie vient d’arriver. Elle demande à son chauffeur de ne pas bouger, pas avant qu’elle ne lui fasse signe. « Je ne vais pas perdre mon temps aujourd’hui. Il est 1 heure 28 minutes, si le médecin n’est pas sur place, c’est qu’il ne viendra pas. Attends-moi », lui raconte-t-elle.
En fermant la barrière derrière elle, Rita St-Jean, le visage crispé, rebrousse chemin. Sans retenue, elle balance tous les propos grivois qu’elle connaît à l’endroit des responsables et de