Makenzy Orcel et Pascale Julio autour de la vie de « Jera ak Jèta »

Un après-midi, dans un bar à l’avenue Magloire Ambroise, Pascale et Makenzy, deux bons amis, discutent. L’un est écrivain, l’autre comédienne et metteure en scène. Ils parlent de littérature, de théâtre, leur passion, leurs rêves et leurs ambitions. Au bout d’un moment, ils reviennent sur leur enfance. Tous deux, ayant vécu à la rue Sauray dans la banlieue de Martissant, ils décident de mettre en scène leurs réalités communes. La réalité de ces couples qu’ils ont connus dans leur voisinage. Ces ménages liés par un sentiment qu’ils ne peuvent expliquer. Ces amours tumultueux, animés de violence et qui sont indestructibles en dépit de tout.

Belkis Delcarmen Gaspar
Par Belkis Delcarmen Gaspar
29 juin 2017 | Lecture : 4 min.
« J’ai été fasciné par l’idée à l’instant où Pascale m’en a fait part. Après maintes réflexions, je me suis décidé. Jera ak Jèta allait voir le jour », confie le jeune écrivain Makenzy Orcel. Pour la première fois, celui-ci allait écrire le récit d’une pièce de théâtre. Tout excité, il se lança. Il avoue s’être inspiré de « Le Bonheur Conjugal », nouvelle écrite par l’écrivain russe Léon Tolstoï. Un jour, à l’aéroport international Toussaint Louverture, il s’est mis à la tâche en attendant son vol pour New York. Tout au long du vol, il accou
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