« L'université haïtienne ne se donne pas pour but de penser le progrès de la société », dixit le sociologue Géraldo Saint-Armand

Sociologue et enseignant au campus Henry Christophe de Limonade, attaché à l’UEH, Géraldo Saint-Armand a conduit en 2015 un premier essai intitulé « La société des notables. L’institution d’un ordre social en Haïti » (Editions Universitaires Européennes). Continuant la barque de sa réflexion sur la société haïtienne, il reconduit cette année sa démarche avec une nouvelle publication : « La tyrannie de l'insouciance. Essai sur l'expérience de l'histoire du temps en Haïti » (Editions Ruptures). Le livre était en vente-signature à Livres en folie, les 15 et 16 juin au Champ de Mars, dans les Jardins du MUPANAH. Interview.

Après La société des notables, L'institution d'un ordre social en Haïti en 2015, vous reproduisez l'acte aujourd'hui à travers La tyrannie de l'insouciance. Essai sur l'expérience de l'histoire du temps en Haïti. Autant dire que vous inaugurez déjà une série -qui sera peut-être bien longue- de réflexions ramenant à la compréhension du réel haïtien. Néanmoins, à votre avis, à quoi s'apparente cette insouciance ? Et comment s'en sortir aujourd'hui après y avoir été si embourbés? [Géraldo Saint-Armand].- L'insouciance qui caractérise, en Haïti
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