Inutile de présenter une fois de plus André Fouad. C’est un héritier des lumières qui n’a peut-être pas choisi de naître quelque part durant les dernières décennies du XXe siècle où la poésie, son art fétiche, ne vit pas ses heures de gloire.
Qui pis est, l’amant des vers se retrouve depuis une dizaine d’années comme reclus à cause d’une résidence octroyée par ses parents, dans le Sud de la Floride où la poésie n’est pas la priorité des gens.
Pour entretenir la flamme ou mieux dompter son exil chez Tonton Sam, il n’a cessé d’écrire et