Le merveilleux, le féérique et l’onirique forment incontestablement l’univers du roman d’Anne Marie du Bois de Chêne intitulé Jeunes filles de bonne famille. Ce qui est rare dans la littérature officielle haïtienne. On y sent une quête d’optimisme dont le vécu a semblé inexistant dans notre histoire de peuple.
Une famille, issue de la haute bourgeoisie blanche, habite une île caraïbéenne quasi paradisiaque malgré les déboires vécus par les frasques d’un président anonyme aux velléités autoritaires. Sa révision du catéchisme en dit d’ailleur