Mardi 11 avril 2017. Entre trois coups de l'alarme et le klaxon du train qui fait corps avec le silence du matin, le téléphone sonne. Les premiers rayons du soleil fendent le coin gauche de la grande fenêtre vitrée et déposent un jet de lumière dans la chambre. Je me soulève un peu pour voir le spectacle de l'aube. En face, les aiguilles de la petite horloge argentée placardée au mur semblent tourner au ralenti. Une sensation de deja vu semble tout à coup m'emparer. Je me jette dans le lit et me mets à penser à la longue journée qui m'attend.