Un devoir citoyen et humaniste m’enjoint à vous adresser, M. Jovenel Moïse cette correspondance ouverte, affranchie des contraintes protocolaires.
À l’évocation des souvenirs d’un temps récent, vous étiez de mon équipe et j’ose présumer connaître, tant soit peu, vos qualités et vos ambivalences. Je m’enhardis donc, dans mes latitudes civiques, à prévenir que mon pays et mes concitoyens n’aient à plaindre un fils du Nord héroïque perdu dans la spirale du choc des cultures et aujourd’hui ivre des honneurs d’une ascension politique escamotée av
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