« L’espoir fait vivre ! », crie sans rire Marlon Romage, le nouveau directeur du pénitencier national de Port-au-Prince, face à un contingent de prisonniers malades, allongés dans une partie de la prison qu’on destine en général aux victimes du choléra. Un simple toit de tôle, une centaine de lits individuels, pas de murs. Depuis quelques semaines, on y parque les cas les plus sévères de malnutrition.
L’un d’entre eux est mort la nuit dernière. On n’avait pas encore évacué son corps que sa place, déjà, était réquisitionnée. Une vingtaine de
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