Vêtue d'un collant et chaussant des ballerines, Karol Ann Vilaire nous introduit presque sur la pointe des pieds dans une salle au-dessus de sa classe de ballet qu’elle laisse pendant un moment. « Il n’y a pas de chaises ici, monsieur. Dois-je vous en faire chercher une en bas ? Ici, en général, on s’assied par terre », nous lance-t-elle. « Pas besoin, on va essayer de s’adapter à vos habitudes, madame », répliquons-nous. La chorégraphe autant que son élève prennent sous nos yeux, sans la moindre difficulté, la position du lotus propre aux moin