C’est carnaval. La date était attendue. Le rendez-vous pris depuis un an. La fête se devrait d'être fête.
Comme c’est le cas depuis quelques années, nous avons chargé les jours gras d’une portée politique qui dépasse les ambitions de ceux qui ne rêvent que de se masquer, de s’enivrer de musique et de se fatiguer le corps pour se rincer l’âme.
Le moment de détente parfait assiste à une multiplication vertigineuse des rendez-vous et, cette année, à la lutte fratricide entre Port-au-Prince et les Cayes. Le tout pour des raisons politiques et