Il y a toujours quelque chose d’à la fois foncièrement comique et de singulièrement déprimant dans la saison des prix littéraires et des accolades journalistiques qui célèbrent le continuel passage d’œuvres, systématiquement célébrées comme des chefs-d’œuvre (par les marchands qui les vendent), et qui seront vite oubliées, pour la plupart, au prochain lot que les maraîchers de la pensée nous offriront pour la saison à venir.
Mais il n’y a pas que tristesse et bouffonnerie. Il y a de beaux livres, de bonnes histoires qui émergent de temps e