« Yo sezi, yo sezi, yo sezi », hurlent à gorges déployées des sympathisants du PHTK, bien installés dans leur stand, peu après 11 heures a.m., le mardi 7 février 2017. « Jovenel Moïse n’est pas loin », s’excite soudain un militant, veste rose, cravate noire, une longue ligne de sueur dégoulinant à la nuque. Il ne reste pas en place sous le soleil de plomb. En quelques secondes, il dégaine son téléphone et se fond au milieu des invités dont beaucoup découvrent le petit chaos sur le site bien aménagé où règne pourtant la débrouillardise à cause