Me Gervais Charles
Certains n'acceptent pas une vérité et la combattent. Bien avant la campagne présidentielle de 1990, un collègue, ambassadeur du Gabon, avec lequel j'entretenais des liens d'amitié, me déclara en puisant dans sa sagesse africaine que le père Jean-Bertrand ARISTIDE serait le prochain président haïtien démocratiquement élu. Je l'ai cru à moitié. La moitié qui voulait y croire, relevait du merveilleux haïtien si imbriqué dans nos vies. Ma logique soulevait cependant d'importantes réticences.
En observant la tournée tri