Grouillante d'activité pour un dimanche matin, l'atmosphère qui règne à l'aéroport international du Cap-Haïtien est des plus ordinaires. Sur la cour, quelques chauffeurs de taxi font les cent pas et des clins d'œil à des voyageurs fraîchement débarqués d'un vol local. À la salle d'arrivée, quelques voyageurs se font enregistrer. Des zones hautement sensibles sont interdites. « Vous ne pouvez pas y avoir accès, un vol de American Airlines est attendu en milieu de journée », chuchote notre accompagnateur.
Depuis le 1er octobre, l'aéroport inte