Ils sont arrivés de toutes les directions et par différents moyens de transport: l’un emmné en auto par ses parents, un autre en taxi, un autre encore à moto-taxi ou à pied. Chez le cireur du coin, quelques-uns se débarrassent rapidement des séquelles du chemin parcouru : « Que les souliers soient propres est une obligation », confie Joane, 12 ans, impeccable dans son uniforme.
Un à un, ils passent la porte d'entrée étroite du collège Les Normaliens réunis, à Pacot. Puis une autre barrière en grillage pour accéder à la cour. Là, on salue, on