Sous les cieux de Cazal, le temps s’est pourtant suspendu le 27 mars 1969. Une révolte contre les abus du régime de Duvalier a provoqué une descente de militaires et de miliciens dans cette section de la commune de Cabaret. Un bain de sang. Des exécutions sommaires, des enterrés vifs, des prisonniers... Au moins 23 morts, 80 disparus, 82 maisons incendiées.
Il ne fallait pas se révolter. Il ne fallait pas être mécontent de payer les lourdes taxes qu’imposait le pouvoir; s’en prendre à la caserne des militaires, arracher le drapeau rouge et no