Depuis le 13 janvier dernier, des enseignants des écoles publiques brillent par leur absence dans les salles de cours. « Tout en reconnaissant le droit de ces derniers à réaliser des grèves », l’ANNIH dénonce avec véhémence tous les actes visant à « encourager la médiocrité ». En ce sens, ladite association se dit consciente de la justesse des revendications des enseignants. Cependant, souligne-t-elle, la logique de « grève illimitée » ne contribuera en aucune façon à la transformation de la société, notamment du système éducatif haïtien.