La question est directement posée : « Comment vois-tu la littérature d’aujourd’hui, d’après ce que tu lis, entends et vois? » Après avoir ramené un pan de ses souvenirs marqués par l’amitié de René Philoctète, Frankétienne croit que c’est une chance d’avoir un foisonnement d’écrivains dans nos murs. S’estimant être bien placé pour opposer les belles-lettres d’autrefois à celles de nos jours, il reconnaît, non de sa voix souvent sculptée d’érotisme : « 70 ans de cela, on avait une dizaine d’écrivains qui constituaient un clan fermé. Il s’agissai