Depuis le 10 juillet 2014, des juges d’instruction reconduits ont prêté serment devant le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Raymond Jean-Michel. Des membres du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), une fois informés, ont demandé l’annulation de la prestation de serment. Des juristes s’interrogent sur l'opportunité de la procédure d’annulation de prestation de serment. Ils pensent que, dès que ces magistrats ont juré de respecter les lois et la Constitution, légalement ils peuvent poser des actes d’instruction. Ces hommes de loi, qui ne sont pas nés de la dernière pluie, estiment qu’il y a une méchanceté quelque part. Et ce sont les détenus qui paient les pots cassés, ont-ils souligné. Toutefois, le CSPJ, structure chargée de veiller au bon fonctionnement de l’appareil judiciaire, joue-t-il son rôle dans l’organisation judiciaire ?