La PNH, en vingt ans, a connu bien des soubresauts. Sa création, au lendemain de la démobilisation de facto des FAD’H, en 1994, a fait d’elle un pilier sur lequel repose le pouvoir politique. Personne, même après 19 ans, n’oubliera ces centaines de jeunes policiers, au palais national, reprendre en chœur, pour le bonheur du président Jean-Bertrand Aristide, le serment d’allégeance à Lavalas : « Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm ansanm nou se lavalas ».
Plus que des mots de foi, avec Aristide, revenu au pouvoir en 2001, l’institution a ét