Sur la route nationale numéro 1, entre Kaliko et Wahoo bay, on trouve la « plage publique ». L’entrée ne paie pas de mine. A quelques mètres d’un petit magasin qui vend des costumes de bain, des détritus sont abandonnés sur la chaussée, malgré l’installation d’une benne à ordures. Presque en face d’un vieux tourniquet déglingué, à l’ombre d’une cabane sévèrement abîmée par le séisme du 12 janvier, un vigile un peu frêle filtre les admissions.
Le décodage de lettres encore lisibles gravées sur un muret lézardé confirme que l’Haïtien paie 50 g