Rose Anne, une rebelle au travail

Marie Carmèle Rose Anne Auguste est une femme d'action. Entre réunions et déplacements, la ministre chargée des Droits humains et de la Lutte contre la pauvreté extrême me reçoit à son bureau sis à Pacot, ce vendredi matin. Les coups d'oeil inquiets qu'elle jette à sa montre laissent présager le pire : on doit faire très vite. Mais la militante et artiste, aussi à l'aise dans une manifestation que sur une scène, prend pourtant le temps qu'il faut pour lever le rideau sur son parcours et parler de la lutte sans merci qu'elle mène pour la justice sociale. Tout ceci sans jamais véritablement se dévoiler. Elle est pudique.

Daphney Valsaint
Par Daphney Valsaint
05 avr. 2013 | Lecture : 4 min.
Vêtue d'une tunique mauve, sa couleur fétiche, ses dreads impeccablement ramassés en une queue de cheval, un sourire de circonstance sur les lèvres, Rose Anne Auguste semble de celles qui n'aiment pas parler d'elles. Elle ne dit pas grand-chose sur son parcours. Mais elle parle volontiers de son travail et aussi de ses enfants. Mère soucieuse, elle évoque avec fierté Kwame et Mandela, ses deux enfants qui poursuivent aujourd'hui leurs études à Montréal. « Je me bats pour leur transmettre les valeurs authentiques de leur pays et bien d'autres ve
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