Vêtue d'une tunique mauve, sa couleur fétiche, ses dreads impeccablement ramassés en une queue de cheval, un sourire de circonstance sur les lèvres, Rose Anne Auguste semble de celles qui n'aiment pas parler d'elles. Elle ne dit pas grand-chose sur son parcours. Mais elle parle volontiers de son travail et aussi de ses enfants. Mère soucieuse, elle évoque avec fierté Kwame et Mandela, ses deux enfants qui poursuivent aujourd'hui leurs études à Montréal. « Je me bats pour leur transmettre les valeurs authentiques de leur pays et bien d'autres ve