Tamara Suffren fait naître « Lespwa »

A 24 ans, la talentueuse chanteuse estime qu'elle a eu de la chance. Pour avoir préféré interpréter des morceaux que les jeunes de son âge n'écoutent pratiquement pas, Tamara Suffren a imposé sa singularité. Ce choix artistique qui ne plaît qu'à un public sélect semble de prime abord suicidaire pour une carrière musicale féminine dans un pays tel que le nôtre. Depuis sa rencontre en juillet 2010 avec le musicien Pierre Vaiana, lors d'une formation à AKDT Académie d'été de Wallonie en Belgique, tout se déroule pour le mieux. La voix de Tamara sur une démo a convaincu une maison de production ; la jeune artiste y a gravé ces morceaux préférés et a composé d'autres avec de la poésie. Aujourd'hui la chanteuse vit son rêve ; entre les chants traditionnels haïtiens, le jazz et la bossanova, elle a fait jaillir « Lespwa ».

Gaëlle Bien-aimé
gaellebienaime@gmail.com
Par Gaëlle Bien-aimé gaellebienaime@gmail.com
05 mars 2013 | Lecture : 2 min.
« Cet album est un projet de rencontre », affirme Tamara, qui présente l'orchestre hétéroclite qui l'accompagne sur le disque : Salvatore Bonafere au piano ; Nic Thys à la contrebasse ; Pierre Vaina au saxo ; et Michel Seba aux percussions ; tous de nationalités différentes. La musique est un langage universel, donc ces artistes se comprennent parfaitement. L'album comporte douze chansons en créole sous des rythmes pour la plupart jazzés et soigneusement travaillés. Tamara chante des textes de Syto Cavé, de James Noël dont ''Zanmi'' et ''Salon
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