Il y a une situation que je ne comprends pas ! Dans notre bon pays, il y a beaucoup de personnes qui se targuent de pouvoir guérir tous les maux.

Il y a des discussions sur l’avortement thérapeutique, car, paraît-il, les obstétriciens se sentent mal à l’aise quand ils doivent sauver une future mère dont la vie est mise en danger par sa grossesse.

Si fourmi ensevelie par du sucre n’en meurt, il demeure évident qu’au sommet de l’édulcorant, sa situation serait plus enviable! D’un magnifique coq-à-l’âne, je constate que la situation de disette se ressent beaucoup plus en période de fête, et c’est pour cela que certains, passant outre à toute idée d’amour et de partage, la court-circuite en une période de revendication.

Pour le formateur au niveau universitaire que je suis, un choix s’impose.

En constatant les formes utilisées par les étudiants et les résidents pour revendiquer, en constatant le silence complice des responsables de la FMP, je suis tenté de poser la fameuse question : la fin justifie-t-elle les moyens ? Mais il faut refuser la question et mettre à sa place une interrogation, on doit plutôt opter pour une constatation : l’utilisation des moyens justifie le degré d’humanisme.

Aujourd’hui, je vais vous inviter à une réflexion purement philosophique, car les domaines que nous allons investiguer sont des concepts d’humanité.

Comment définir notre humanité ? Cet exercice mental s'impose pour bien construire la réflexion que je vous propose aujourd’hui.

Ce plaidoyer, je l’entreprends suite à une réflexion basée sur l’observation de certains faits et suite à certaines convictions que je me suis forgées.

Tout le monde sait bien, et surtout dans notre cher pays, que la meilleure façon de se faire connaîitre et de pouvoir défendre ses intérêts est de se trouver une visibilité politique.

Haïti est ouverte aux affaires, mais par là, elle l’est aussi pour toutes les maladies que les étrangers peuvent nous apporter dans leurs bagages.